Bruno d'Halluin et Björn Larsson,
deux étonnants voyageurs
Rencontre à Saint-Malo, lundi 9 juin 2014
Bruno d'Halluin est Savoyard, informaticien, marin et écrivain. Il navigue sur un Romanée.
Björn Larsson est Suédois, enseignant, marin et écrivain. Il navigue sur un plan Caroff.
D’où vient votre attirance pour les voyages, notamment les voyages en mer ?
Bruno d'Halluin : Je suis originaire d'Annecy, ça n'a rien à voir avec la mer.
Ma passion pour la navigation est venue à l'âge de 20 ans avec un copain étudiant dont le père avait un bateau à Pornic. Je trouvais ça fabuleux de se dire : "tiens on prend le bateau, on va à la voile porté par les vents sur l'île d'en face (île d'Yeu)." Ensuite j'ai continué à naviguer avec lui. Puis j'ai voulu prendre mon autonomie et je me suis inscrit à l'école de voile des Glénan à la base de Paimpol. Voilà comment est venue mon attirance pour la mer.
Björn Larsson : Cela doit remonter un peu loin. Mon père était un des premiers en Suède, dans les années 50, à initier à la plongée sous-marine. C'était énorme parce que personne n'avait fait ça avant lui. Puis il est mort, j'avais 8 ans il s'est noyé dans un accident de bateau mais, malgré tout cette idée-là m'est restée un peu.
Plus tard j'ai lu Cousteau et j'ai réellement commencé à faire de la plongée sous-marine. A 18 ans j'étais moniteur de plongée mais cela ne correspondait pas au rêve. En fait je passais plus de temps à trimballer des bouteilles, à équiper plutôt qu'à plonger. J'ai fait de ma passion un travail, je n'aurais pas dû.
Là où j'ai découvert la mer, la vraie, la salée, c'est ici. J'étais sur les remparts, je voyais les bateaux partir puis j'avais commencé à lire Slocum. Cette idée de pouvoir vivre en mouvement m'attirait. J'ai dit à mes copains : "un jour j'arriverai dans mon propre bateau ici". Trois ans plus tard j'avais acheté un petit bateau (7m60) et on est parti avec un copain. Et un matin j'arrive dans le port de Saint-Malo et je surprends mon copain agent immobilier. "Mais tu viens d'où ?". C'est un grand moment de ma vie !
Comment naît l’envie de la destination ?
Björn : Pour moi c'est tout à fait clair. Ma 1ère envie de destination lointaine, c'était de venir ici. J'avais mes amis. Ensuite ce fut l'Ecosse. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais cela avait un rapport avec les Celtes. Comme je me plaisais ici (en Bretagne) je voulais aller voir là si c'est là-bas c'était la même chose. Et ça l'était.
Quand on s'est mis à vivre sur le bateau avec ma compagne, on n'a jamais eu l'idée de faire le tour du monde parce que faire le tour du monde, c'est déjà rentrer à la maison, c'est l'idée du retour en partant. Mais il y avait les Açores, il y avait la Galice puis l'Irlande…
Aujourd'hui c'est l'Atlantique du Nord qui me pousse.
Bruno : Mes destinations préférées : La Bretagne, l'Irlande, l'Ecosse.
Je suis parti deux fois en voyage au long cours. Un 1er voyage de 14 mois initié par l'ami dont j'ai déjà parlé. C'était un rêve un peu lointain de partir au grand large. Quand il m'a dit : "si tu viens avec moi tant mieux sinon je pars tout seul". J'ai eu quelques ennuis de santé à cette époque et je lui ai dit : " je ne suis pas sûr d'aller au bout. Peut-être qu'on ira jusqu'à Buenos Aires… " Il a compris cela. Après je me suis senti beaucoup mieux. J'avais le droit à l'échec. Tout ce qui s'offrait à nous sur la route du Cap Horn) me motivait beaucoup également. Notre adage était : longues étapes, longues escales. La 1ère escale ce fut Lisbonne, je suis passionné par l'histoire de la navigation. C'était donc le lieu à visiter puis il y eut les îles du Cap Vert où on a rencontré des gens fabuleux, ensuite le Brésil où l'on avait un bon copain et enfin la descente de la Patagonie.
Le 2ème long voyage c'était vers l'Islande. Avec ma compagne. On a découvert l'Ecosse au passage qu'on ne connaissait pas et c'est devenu un souvenir aussi fort que l'Islande. Ce que j'aime, m'éloigner des sentiers battus pour découvrir des paysages préservés et des gens souvent sont accueillants.
Comment préparez-vous vos voyages ?
Bruno : Le bateau en premier lieu, surtout pour un voyage hauturier. Ensuite, il y a le bonhomme à préparer aussi. Psychologiquement il faut franchir quelques étapes avant de partir.
Björn : Il faut chaque fois préparer son bateau pour le pire. Ce qui est démoralisant sur un bateau c'est le désordre d'où la nécessité de tout fixer. Je me rappelle, lors d'une tempête, après plus de neuf heures de navigation, amarrer, descendre dans la cabine et voir que rien n'a bougé, que tout est nickel. C'est apaisant. Pouvoir enlever le ciré, se verser un whisky, c'est parfait. Alors que si tout est en bordel, un tout petit pépin et l'on perd le moral.
Mais je ne cherche pas la perfection. Après, Je veux bien improviser. Je ne veux pas avoir un but fixe, un horaire déterminé. Ca, jamais. Je refuse. Il ne faut pas non plus avoir de vanité. Ce n'est pas un problème de revenir au port d'où je suis parti. Je ne suis pas là pour démontrer quoi que ce soit. Avant de partir (c'est comme en plongée) je ne suis pas anxieux mais je suis concentré. Préparer un voyage, c'est s'assurer que tout fonctionne sur le bateau. Ce n'est pas faire du yoga.
Dans quels états d’âme vous transporte le voyage ?
Björn : Cela dépend où on est et surtout combien de temps on a à sa disposition. Moi j'ai du mal à sortir naviguer un week-end car il me faut quelques jours avant de pouvoir retrouver cette espèce de calme, de liberté je dirais. Avoir en tête que je dois rentrer le lendemain ou le jour d'après, ça me gâche le voyage. J'ai besoin de temps. Mettons que j'ai deux-trois mois, c'est le minimum pour être vraiment bien, alors là, j'ai cette espèce d'aisance, je suis où je dois être. Une sorte de satisfaction d'aboutissement. A terre c'est rare.
Bruno : Je suis d'accord avec Björn. Effectivement la notion de temps change tout en voyage, en général et pas seulement en mer. Quand on a du temps, on s'arrête à un endroit et si on est bien, on reste, on n'a pas de date pour partir.
En mer, on dépend juste de la météo. Rien n'est jamais arrêté. Partir quand les éléments le décident, s'ouvrir à un autre rythme.
Vous arrive-t-il de partir seul ?
Björn : Oui. La moitié de l'Irlande, j'ai navigué seul. J'aime bien cela, non pas parce que je suis solitaire. Quand je suis avec d'autres, je me sens responsable, je m'inquiète plus pour la sécurité du bateau. Etre seul, cela donne de la liberté. Je vis beaucoup sur le bateau d'ailleurs.
Mais pour voyager seul dans de bonnes conditions, il ne faut pas être solitaire. On voyage seul justement pour rencontrer des gens.
Bruno : J'ai peu navigué en solitaire et jamais très longtemps. J'aurais un peu peur de naviguer tout seul. Cela ne doit pas être simple avec les manœuvres, pour entrer dans les ports notamment. J'ai eu un peu le rêve de traverser l'Atlantique en solitaire mais je ne suis pas sûr que cela me conviendrait.
A terre, j'ai voyagé seul pendant un mois en Australie. C'est évident, on rencontre plus les gens, on progresse mieux en anglais aussi. On ressent une impression de plus grande liberté. Par la suite, d'ailleurs, j'ai recommencé.
Votre plus grande peur en voyage en mer ?
Bruno : Je suis assez inquiet en mer en tout cas. En traversant la Manche pour aller vers l'Islande avec ma femme, qui n'était pas trop navigatrice, j'avais pris 3 météos (dont la météo anglaise que je n'avais très bien comprise) et une vieille carte. Nous nous sommes ainsi retrouvés dans le rail des cargos lorsque la brume est tombée. J'ai allumé le radar, j'ai vu des points partout. Là, m'est venue l'image du bulbe énorme d'un cargo déchirant la brume. A ce moment, j'avoue, j'ai eu très peur.
Björn : Je n'ai jamais eu peur. J'ai été inquiet, préoccupé. Fondamentalement, et cela va paraître prétentieux, je me suis fait à l'idée de mourir. J'ai vécu une vie riche j'ai eu tout ce que je souhaitais. Aussi, si je meurs demain, cela va être triste pour mes amis, c'est tout. Je ne m'accroche pas à la vie de cette manière-là. Ce n'est pas du tout du fatalisme. La peur serait de mourir dans la souffrance. Je pense que se noyer en mer ce n'est pas tellement douloureux.
C’est quoi, selon vous, un voyage « réussi »?
Bruno : Un voyage réussi c'est peu- être le voyage où l'on s'est laissé porter par les circonstances, où l'on n'a pas forcément atteint les objectifs initiaux. C'est souvent dans ces moment- là, qu'arrivent les moments magiques.
Björn : C'est quand on rentre, on écrit un best-seller, on en vend 500 000 exemplaires et on peut naviguer ensuite toute sa vie. C'est pas ça non ?
Certains de vos voyages ont-ils été inspirés par la littérature ? Lesquels et par quels livres ?
Björn : Oui. Mais pas par les voyages que j'ai fait ensuite, pas pour la destination. J'avais tout lu de la littérature maritime. Dans ce sens-là, oui, mais pas concrètement. J'ai lu des livres sur l'Ecosse, sur la Bretagne mais je n'ai pas suivi les traces d'un navigateur.
Bruno : Moi, j'ai été inspiré par le Cercle celtique pour mon voyage en Ecosse. Je voyais les lieux dont tu parlais. Il faisait partie des Classiques qu'on avait à bord.
Je crois pouvoir dire que j'ai été influencé par mon propre livre à venir pour le voyage en Islande. Je ne me voyais pas faire un récit de voyage pour un périple de 5 mois seulement et je me suis dit : "pourquoi pas un roman" ? J'avais déjà imaginé un scénario et pendant le voyage je me suis attaché à visiter les lieux où je voulais voir évoluer mon héros. Mon futur livre a donc influencé mon voyage. Le voyage et l'écriture se sont noués l'un à l'autre car après, en naviguant dans certains lieux, je me suis dit : " Tiens pourquoi pas le faire évoluer dans cet endroit-là ?"
Votre prochain voyage en mer.
Björn : C'est difficile de répondre car je voyage tout le temps. Je sais plus où je suis.
Là tout simplement, ma fille est en internat sur une île au Danemark et elle va passer son bac. Donc moi, je vais prendre mon bateau et je vais aller fêter ça avec elle.
Et puis je rêve d'un voyage que j'appellerais, voyage d'amitié. Je ferais un parcours. Retrouver un peu l'Ecosse, l'Irlande et mes amis, les bons amis viendraient me voir au fur et à mesure. Cela, ça me plairait. J'accueillerais ceux qui veulent, ceux qui peuvent passer une semaine et puis, parmi mes amis j'aimerais faire se rencontrer les gens qui ne se connaissent pas. Ca, ce serait cool.
Bruno : Je ne pense pas que je repartirai au long cours. C'est quand même du stress. le voyage en Islande a été un peu compliqué à gérer parfois même si c'est un super souvenir et je ne sais pas si j'aurai encore l'énergie, je ne rajeunis pas non plus, pour me lancer de nouveau.
J'aimerais bien retourner aux Açores, peut être en passant par la côte africaine que je ne connais pas, faire ce qu'on appelle la Volta et il y a aussi la Baltique, le Danemark, tous ces coins-là.
Björn : Si on a beaucoup de temps, l'énergie est suffisante. Si on a peu de temps, je suis comme toi, là j'hésiterais. Je ferai plus Saint-Malo-chez moi en deux mois aller-retour comme je l'avais fait.
Quelle nécessité principale a poussé le navigateur, l’informaticien ou le prof à devenir romancier ?
Bruno : L'écriture est venue du voyage, clairement. Au retour de ce 1er voyage au long cours, je me suis dit pourquoi ne pas essayer d'écrire, de faire comme ces gens que j'avais admirés dans mes lectures. J'ai fait un 1er chapitre, je l'ai fait lire aux copains puis à des gens que je ne connaissais pas et j'ai eu des encouragements et finalement je suis allé au bout.
A l'école je n'étais pas très bon en rédaction pour développer des choses. J'étais meilleur en résumé. Je m'étais dit : "Mais comment je vais faire un roman, imaginer des personnages, des événements". Je n'en reviens pas aujourd'hui d'avoir écrit un livre aussi épais que Jón l'islandais.
Björn : Dans mon cas, l'écriture n'a, en principe, rien à faire avec le voyage. J'ai commencé très tôt. Allez savoir pourquoi. C'est un peu présomptueux d'une certaine façon. On a l'impression qu'on a quelque chose à dire aux autres. Mais quoi ? Est-ce qu'on atteint le but ?
La vie de l'écrivain, je ne savais pas ce que c'était. J'imaginais l'écrivain comme un moyen d'être libre, c'est un rêve assez romantique. C'est pour ça que je suis allé à Paris, parce qu'à Paris, on devenait écrivain automatiquement. Il suffisait de s'asseoir dans un café avec un crayon. La chose curieuse c'est que je suis devenu écrivain.
J'écris parce que j'ai quelque chose à dire aux autres qu'ils ont besoin d'entendre. Le côté un peu désespéré, c'est qu'on n'a jamais la confirmation si ce qu'on a écrit a compté. Vraiment c'est silencieux après. C'est pour cela que ça me fait plaisir que Bruno me dise qu'il a été inspiré par le Cercle celtique. Je n'écris pas pour moi, ni par vanité ni pour être invité à Saint-Malo.
Ecrivez-vous en voyage ou seulement après ? Comment écrivez-vous ?
Björn : En règle générale on n'écrit pas en voyage. Du moins pas les voyages en mer comme on a fait, Bruno et moi. On est tellement dedans, pourquoi prendre ses distances avec les choses qu'on voit alors ? C'est aussi bête que les gens qui arrivent devant Notre-Dame de-Paris. La seule chose qu'ils font c'est prendre des photos alors qu'ils peuvent en trouver facilement sur internet, au lieu de se laisser imbiber de l'expérience du moment, de la vue du moment. Conrad, Martinson écrivent après. On écrit un journal de bord pendant mais ce n'est pas pour le faire voir aux autres, c'est pour naviguer. Ce n'est pas un choix.
Pour le prix Bouvier, on a lu des centaines de livres de voyage. Ces gens qui partent pour écrire, ça sent la frime. Ca sent l'artifice. Quelque part dans le style, on le sent, qu'ils ont voyagé pour écrire ce livre. En revanche les gens qui écrivent parce qu'ils ont vu quelque chose, entendu quelque chose, ça c'est authentique.
Bruno : C'est intéressant ce que tu dis. Mon 1er éditeur, grand voyageur également, dit qu'il préfère les auteurs qui écrivent après le voyage. Ceux qui ont l'idée d'écrire en partant, ça fausse le voyage.
L’écriture de l’égaré de Lisbonne, compte-tenu de sa réalité historique et celle de Long John Silver, compte-tenu de la réalité du mythe ont certainement demandé un travail de recherche documentaire assez long.
Comment s’y prend-t-on pour s’en saisir puis s’en délivrer ensuite pour façonner le roman, lui apporter à la fois une fluidité, un style personnel ?
Bruno : J'ai fait beaucoup de recherches pour mon 1er roman. J'adore ça. J'étais très fier de mon travail de recherche et j'ai voulu trop le mettre dans le livre. Dans ma recherche d'éditeur, la principale remarque était que la partie documentaire étouffait la partie romanesque. J'ai entendu la critique, j'ai retravaillé mon texte. Mais j'ai besoin de l'Histoire pour trouver des ressorts romanesques.
Un jour je m'étais dit : " je vais écrire un roman contemporain" mais, je ne sais pas, rien n'est venu en fait.
Björn : On peut commencer avec Flaubert qui disait que l'écrivain doit être impersonnel. Le monde romanesque doit vivre sa propre vie. Lui, il lisait énormément pour écrire mais il s'en foutait royalement de savoir si les sources étaient vraies ou fausses. Tout doit se tenir dans l'univers romanesque ensuite. L'imaginaire comme le réel, doivent avoir, en se mélangeant la même valeur de vérité, la même évidence. Sinon cela ne fonctionne pas.
Ton problème c'était sans doute que la part documentaire paraissait plus vraie que la partie romanesque. Ce n''est pas une question d'étouffer, c'est une question de contradiction entre deux univers. On peut prendre son bien où on veut, l'imagination, le réel, mais le mélange doit être homogène et véridique dans ce monde-là.
Moi aussi je fais beaucoup de recherche pour aider l'imaginaire mais je le fais, non pas pour être vrai par rapport au réel mais pour être possible dans le réel. La littérature c'est le possible, cela n'est pas ce qui est réellement arrivé. C'est pour ça qu'on a du mal à faire de la bonne littérature avec les personnages très connus comme Napoléon oui qui que ce soit.
Le thème de votre prochain livre ? Ou bien quelle envie pour un nouveau roman ?
Bruno : Je me base pas mal sur l'Histoire pour écrire et je n'ai pas encore de projet très précis.
Björn : J'avais pensé à un roman sur un informaticien dans les Alpes qui va en Islande…
J'en ai une trentaine et je ne mens pas. A 60 ans, je suis arrivé à un âge où il faut choisir. Il y a 10-15 ans, je me disais : "t'auras le temps de tout faire". Je me rends compte qu'il faut être plus méticuleux aujourd'hui. Alors j'essaie de me dire : "Quel est le livre que personne d'autre n'écrirait parmi toutes ces idées que j'ai en chantier ?
Je suis en train d'écrire deux romans qui se font écho. Je ne sais pas comment on appelle cela. Le premier est arrivé à 300 pages et le second à 120. Cela va être deux variantes du même thème.
Sinon, dans un de mes cahiers j'ai une trentaine de titres de romans qui sont très bons. Ya rien en dessous, je ne sais pas de quoi ça va parler mais je vais en donner un parce que, celui-là, je vais jamais l'écrire. Aux Caraïbes, dans un mouillage de rêve, un copain m'a raconté qu'un type sort de son bateau, regarde autour de lui le paysage, la mer, les cocotiers… et dit " An another fucking day in paradise". Ca c'est un titre, non ?
"Pièce de rechange", c'est pas mal quand même. Il manque juste le roman à écrire.
Bibliographie
Bruno d'Halluin
- La Volta, au Cap Horn dans le sillage des grands découvreurs (Transboréal, 2003)
- Jón l'Islandais (Gaïa, 2010.) Disponible en Points également.
- L'égaré de Lisbonne (Gaïa, 2014)
Björn Larsson
- Le Cercle celtique (Denoël, 1995) Disponible en Folio également
- Long John Silver (Grasset, 1995) Disponible en livre de poche
- Le capitaine et les rêves (Grasset, 1999) Disponible en livre de poche également
- Le mauvais œil (Grasset, 2001) Disponible en livre de poche également
- La sagesse de la mer (Grasset, 2002) Disponible en livre de poche également
- La véritable histoire d'Inga Andersson (Grasset, 2004) Disponible en livre de poche également
- Besoin de liberté (Grasset, 2002)
- Le rêve du philologue (Grasset, 2009)
- Les poètes morts n'écrivent pas de romans policiers (Grasset, 2012)
- La dernière aventure de Long John Silver (Grasset, 2014)