Compte-rendu du comité de lecture du mercredi 18 novembre 2015
Etaient présentes : Solange, Nathalie, Claudine, Sylvie et Cécile.
Les lectures communes : Plonger de Christophe Ono-Dit-Biot (Folio) et Yeruldelgger d’Ian Manook (livre de poche)
Celles qui ont lu Plonger ont aimé avec enthousiasme le roman. Une lecture fluide, agréable, superbement écrite, qui emporte, dans laquelle on se laisse glisser avec plaisir.
Pour Nathalie, c'est l'un des plus beaux livres lus cette année. César écrit pour son fils Il essaie de dire Paz la femme qu'il a aimée, la mère qui n'a pu rester, qui est morte, noyée loin. C'est la rencontre entre un journaliste connu et re-connu et une toute jeune artiste photographe passionnée. Aimer avec ses peurs, ses empêchements, son intimité secrète.
C'est ne plus franchir les contours de l'Europe pour l'un et aller voir le monde pour l'autre.
C'est être à la biennale de Venise, baigner dans Le Milieu de l'Art et comment un enfant s'est imposé
C'est aimer les musées. C'est souffrir, créer, étouffer.
C'est photographier les plages et susciter des émotions contradictoires.
C'est être, se re-trouver dans un lieu improbable, dans un lieu hors du monde, sans nom entre terre et mer.
C'est adopter un requin et aller à sa rencontre.
C'est plonger sous la surface des choses.
Pour Yeruldelgger, tout le monde souligne le côté exotique et passionnant de l’intrigue qui se passe en Mongolie. Un moment d’évasion et de découverte intense, ponctué de scènes d’action captivantes. Peut-être, ça et là, des scènes de batailles un peu longues et répétitives mais l’ensemble est un divertissement à recommander sans hésiter. Par contre, inutile de lire le deuxième roman, calqué sur le 1er, la surprise en moins !
Pour Nathalie, c'est grand plaisir de retrouver les immenses espaces de steppes parcourus lors d'un voyage en été 2010 . On est à Oulanbator mais aussi dans les steppes et les paysages plus boisés du nord. L'inspecteur Yerrudelgger depuis la mort de sa petite fille n'a de cesse que de retrouver les coupables. Il y a Solongo, Oyun, Chulunm, Erdunbat, Saraa, ...Il y a la corruption, des mises en scène criminelles d'une effroyable cruauté, la haine de l'étranger, la pauvreté de la banlieue, les bidonvilles de yourtes, les traversées, les courses- poursuites en 4/4 ou en quads, les forces chamaniques,... Le rythme est soutenu, le dépaysement garanti...