Sur les rayons des bibliothèques, je vis un monde surgir de l'horizon.-Jack London -

Vaincre les maux de la crise
Dites trois fois A et souriez sans en faire l’économie.  En-trader-vous et laissez vos rêves s’épanouir dans la bulle d’un film à l’ancienne.
Soyez prêt, très tôt, à varier le directeur et proposez, comme souverain de la fête, un produit dérivé du rire et de la joie.
Cherchez au fond de vous-même, la stabilité humaine qui saura équilibrer la hausse et la baisse des humeurs, sans stocker d’options personnelles mais pour une prise de bénéfices vraiment universelle. Aidez-vous, si vous le souhaitez, d’une agence de sentiments et jetez-vous dans l’action avec force puis laissez se répandre, par déflation, les  intérêts élevés des Indignés.
Sur le marché, pas d’effet miracle  mais  ne prévoyez ni achat toxique ni produit délocalisé. Faites confiance et, bourse déliée, financez en dollars ou euros, les fruits du capital et payez l’immobile gibier sans excès ni krach.
Sortez votre chien de sa niche, autant que vous le pouvez même si le froid est de rigueur, et promenez-vous dans la zone dévaluée. Evitez les failles itératives, reposez-vous sur un banc, que le plan mentionne, dès que la dépression vous gagne et participez pleinement au spectacle de « Djumping » social organisé par les célèbres sales Harry & Co.
Riez jusqu’à l’inflation excessive de vos joues et pourfendez l’austérité des rabat-joies. Sautez plus haut que CAC 40, sans filet ni garantie bancaire et, lors d’un réel investissement, attrapez le cercle vertueux au sein duquel vous tournerez sans disgrâce, jusqu’à l’évanouissement de soi et l’épanouissement de tous.
La crise à ses maux que les mots combattent. C’est une victoire poétique.



Cécile PELLERIN













20 janvier 2012